Et si la douleur exprimait nos émotions refoulées ?

Couverture du livre "Le meilleur anti-douleur est votre cerveau"

Tensions musculaires, fibromyalgies, tendinites, capsulites …. la douleur empoisonne votre quotidien ?

Le livre de John Sarno, « Le meilleur anti douleur, c’est votre cerveau » va vous intéresser. Il démontre que les émotions refoulées peuvent entrainer des douleurs physiques et qu’elles jouent un rôle majeur dans le fonctionnement du système immunitaire.

John Sarno professeur de médecine à l’université de New York, fonde ses travaux sur le lien entre le corps et l’esprit : selon lui, les états émotionnels peuvent être responsables de troubles physiques.

Comment ?

Nous avons tous en nous une forme de colère, qui provient soit de l’enfance, soit de la vie quotidienne. A force d’émotions refoulées dans l’inconscient, la colère augmente régulièrement jusqu’à atteindre un seuil critique qui pourrait la faire basculer dans la conscience. C’est alors que le cerveau intervient en provoquant des symptômes physiques pour détourner l’attention du domaine des émotions vers le physique et éviter une crise psychologique.

La bonne nouvelle est que nous sommes armés pour exercer une influence sur ce qui se passe dans notre corps, même à notre insu.

Un programme anti douleur

Le professeur John Sarno a développé un programme anti douleur, simple à suivre chez soi, principalement axé sur l’identification de ses émotions qu’il nous faut accueillir et apprivoiser.

C’est le même principe dans la philosophie du Jin Shin Jyutsu : le corps exprime les émotions avant même que nous en ayons conscience, pour nous épargner d’avoir à se confronter avec la douleur psychologique que cela peut représenter.

La pratique du Jin Shin Jyutsu lors des ateliers d’aide à soi-même offre à chacun la possibilité d’apprendre à se servir de sa respiration et de ses mains pour se reconnecter à son énergie vitale et faire baisser la garde aux symptômes exprimés, entraînant une profonde détente et soulageant les douleurs.

« Nombre de nos concitoyens grandissent dans des familles dans lesquelles ils apprennent, à un certain niveau (inconscient), que ce n’est pas bien d’exprimer sa colère ou sa peur. C’est un problème parce que en grandissant nous traversons des événements spécifiques ou des traumatismes qui suscitent la colère ou la peur. Alors l’inconscient provoque la crispation et le raidissement des muscles afin que la douleur nous détourne de ce qui nous met en colère ou nous fait peur. »

Véronique LABORDE

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